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Les très pauvres, signes et ferments de la vitalité de l’Eglise
Dès ses débuts, l’Eglise a été cette communauté humaine où les plus pauvres avaient leur place au milieu des autres convertis.
A travers les siècles, elle a toujours eu le souci du pauvre.
Il nous semble que nous sommes à un moment de l’Histoire du Salut où le Christ demande à son Eglise une nouvelle manière de vivre sa relation avec les très pauvres. Il s’agit de faire en sorte que dans toute communauté chrétienne, les pauvres se sentent chez eux, comme l’ont affirmé les évêques en conclusion du synode des évêques 2001.
C’est pour repenser avec les plus pauvres eux-mêmes ce que doit être la charité au troisième millénaire que nous fondons les Sœurs de la Bonne Nouvelle et que nous désirons que se mette en place dans l’Eglise tout un courant de chrétiens qui rencontrent en profondeur les plus pauvres.
Ah ! Si l’ensemble des chrétiens pouvait rencontrer en profondeur les plus pauvres, célébrer avec eux le Royaume, la nouvelle Évangélisation se répandrait à travers le monde comme une immense Espérance.