Nous sommes tous invités à une prière tournée dans la contemplation de Jésus et de ses attitudes avec les pauvres pour nous en nourrir.

Nous amenons devant le Christ tous les cris du pauvre que nous rencontrons.

Que nous soyons riche ou pauvre, nous avons toujours à nous tourner vers plus pauvre que nous. Engagés ensemble, nous rejoignons le plus exclu :

• Avec un regard positif : croire en tout homme même le plus défiguré.
• En étant les mains vides de conseils et de biens matériels...
• En écoutant en profondeur, parfois dans le silence, dans la communion à sa souffrance.
• En reconnaissant que nous ne comprenons pas, que nous ne savons pas, en désirant apprendre de lui.

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D’une part les Familles du Quart Monde participant au rassemblements, apprennent à mieux s’exprimer, à écouter l’autre et débattre.

D’autre part, les autres restant à l’écoute des Familles, écrivant fidèlement leurs paroles, leur vie, les intériorisent. Ils s’en imprègnent dans la prière. Petit à petit ils apprennent leur vocabulaire et leur manière de penser. Les Familles sentent que ce qu’elles disent et vivent a de l’importance. Il se crée un climat de confiance. Le dialogue devient possible.

Les plus pauvres ont une pensée sur la vie : ce sont eux qui vivent les situations les plus difficiles. Eux seuls peuvent dire comment les changer. C’est ainsi qu’en prenant au sérieux les aspirations des familles très pauvres nous les aidons à mettre en œuvre ce qu’elles entrevoient pour sortir de la misère.

Nous restituons aux Familles leurs paroles pour qu’elles puissent formuler et construire leur pensée.

• Nous apprenons du plus pauvre lors de partage son approche de l’Evangile, sa vision de Dieu, sa vision du monde. Il nous fait découvrir aussi plus de vérité sur nous même.
• A notre tour nous partageons nos talents ce que nous avons nous-même reçus comme culture générale, artistique...

Nous avons conscience que la situation qui est faite aux très pauvres est intolérable. Le partage avec eux nous en a rendu la conscience plus vive. Dés que nous le pouvons, nous interpellons ensemble nos proches et à plus grande échelle, la société, l’Eglise.