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Pierres vivantes

Pierrette témoigneAmbiance de recueillement, samedi 17 octobre, 18H30 à la cathédrale Saint Etienne de Toulouse. Le lieu accueillait une veillée de prière à l’occasion de la journée mondiale du refus de la misère initiée par le Père Joseph Wresinski en 1987. Rassemblant divers mouvements toulousains ayant pour but commun de lutter contre la misère et d’accroitre la présence et la visibilité des pauvres dans l’Eglise, cette veillée avait pour thème la parole de la première épitre de Pierre : "la pierre éliminée par les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle." (Première épitre de Pierre 2, 4-8). Certains chrétiens du Quart-Monde y ont participé très activement en préparant un témoignage ou en prenant part au groupe de préparation.

Chaque participant s’est vu remettre au début de la célébration un galet sur lequel était inscrit son nom. Chacun était ensuite invité à échanger son galet avec quelqu’un et à le déposer au pied de l’autel pour marquer son désir d’être "pierre vivante" dans la construction de l’Eglise. A la fin de la veillée, il était proposé d’emporter une pierre pour pouvoir prier pour la personne dont le nom y était écrit.

En donnant leurs témoignages, tels que celui de Pierrette, 53 ans, mère de famille, les chrétiens du quart monde ont pu exprimer leurs expériences de vie et dire à quels moments ils se sont sentis rejetés, comme dans les situations de chômage, lors de problèmes de santé ou à cause du rejet de leur famille.

Ils ont également parlé des moments où ils se sentaient pierres vivantes pour l’Eglise ou pour la société. Pour beaucoup, la foi tient un grand rôle : la prière, le baptême, le fait d’aller à la messe ou de participer au groupe "Place et parole des pauvres" permet de se sentir pierre vivante. Pierrette en témoigne ainsi : "ce qui me fait avancer et relever un peu la tête, c’est Dieu car quand je prie, je me sens soutenue par une force."

La misère ne devrait plus exister de nos jours, et c’est à nous, êtres humains à lutter pour qu’il n’y ait plus cette misère. Aujourd’hui, cette misère s’installe et nous chrétiens, on doit lutter contre cette misère avec les armes que Dieu nous donne. Si on n’a pas la foi, ce n’est pas la peine ; on n’y arrivera pas. Pour moi, la misère, ce sont des hommes au détriment d’autres hommes ; ça ne devrait pas exister, il faut tout faire pour enrayer cette misère

Papi, Ouvrier de Saint François

Pour d’autres, le soutien de la famille, la relation avec le conjoint ou la charge des enfants sont très importants pour donner du courage et avancer.

Parmi eux, Pierrette et Papi,  appellent ceux qui connaissent la galère à "ne pas baisser les bras et à se tourner vers Dieu".

Après une gestuation de la Parole, les membres de la fraternité en lien avec les Sœurs de la Bonne Nouvelle ont renouvelé publiquement leur engagement au service des plus pauvres.

Pour terminer, un pot fraternel a permis la rencontre conviviale entre les participants.

Au début de ma conversion j’allais à la messe mais j’avais l’impression de ne pas me sentir aimée, je ne parlais pas trop et je me sentais rejetée. J’ai continué d’être fidèle d’aller à la messe car j’aime le Seigneur. C’est le Seigneur qui me faisait tenir. Je me sentais aimée du Seigneur.

Je me remets entre les mains de Dieu, tous les jours je prie, et tous les matins je remercie, je rends grâce que je sois en vie, que j’ai déjà un toit.

C’est mystérieux mais, depuis mon baptême de l’année dernière et la confirmation, et bien, j’ai des révélations. Et je me sens missionnaire. Je sens maintenant que j’ai quelque chose à apporter encore... avant de partir.

Les chrétiens du quart monde