D’une part les Familles du Quart Monde participant au rassemblements, apprennent à mieux s’exprimer, à écouter l’autre et débattre.
D’autre part, les autres restant à l’écoute des Familles, écrivant fidèlement leurs paroles, leur vie, les intériorisent. Ils s’en imprègnent dans la prière. Petit à petit ils apprennent leur vocabulaire et leur manière de penser. Les Familles sentent que ce qu’elles disent et vivent a de l’importance. Il se crée un climat de confiance. Le dialogue devient possible.
Les plus pauvres ont une pensée sur la vie : ce sont eux qui vivent les situations les plus difficiles. Eux seuls peuvent dire comment les changer. C’est ainsi qu’en prenant au sérieux les aspirations des familles très pauvres nous les aidons à mettre en œuvre ce qu’elles entrevoient pour sortir de la misère.
Nous restituons aux Familles leurs paroles pour qu’elles puissent formuler et construire leur pensée.